Historique
Le Conseil Municipal de Sarreguemines a, en raison de la crise du logement, décidé par délibération du 28.01.1949, de créer l'Office Public d'Habitations à bon marché de la Ville de Sarreguemines.
Le décret portant création de l'Office est intervenu le 6.04.1950. Le Conseil d'Administration a été installé le 22.05.1951.
Insuffisamment structuré, l'Office met du temps à prendre son envol.
La Bastille constitue en 1954 la première opération entièrement menée par l'OPHLM. Ce quartier s'étendra en 1966 par la construction de 114 nouveaux logements.
C'est après l'appel de l'abbé Pierre que la cité d'urgence (75 logements), ou de première nécessité, sort de terre et sera habitée dès 1955. Ainsi naissait un nouveau quartier, celui de Beausoleil. Ce programme sera suivi par la construction de 150 logements Opération Million. Ces deux ensembles ont, depuis, été démolis. Le quartier compte à présent 590 logements.
En 1959, le quartier de la Lembach, situé à la jonction des bans de Sarreguemines et de l'ancien village de Neunkirch, accueille une première opération de 64 logements suivie en 1964 de 16 nouveaux logements. L'urbanisation se poursuit dans ce même quartier par la mise en service de 54 logements rue Kieffer et rue Frieren.
En 1964, la S.C.I. créée par la Ville de Sarreguemines, transmet son patrimoine à l'Office, soit 160 logements Cité de la Forêt. Devenu obsolète après quelques décennies, ce parc immobilier subit, de 1982 à 1983, d'importantes transformations par une démolition partielle et la reconstruction de 94 logements dont 16 individuels.
En complément d'une opération menée par l'Office Départemental de la Moselle, l'OPHLM débute, à partir de 1968, son programme Vieux-Chêne.
C'est en 1978 que le bâtiment rue Geiger a été mis en service. Il abrite le siège de l'OPHLM et 32 logements. Par cette réalisation, l'OPHLM marque sa présence dans le tissu urbain du centre ville et se dote de bureaux fonctionnels afin de gagner en autonomie.
Depuis les années 1980, l'Office a porté ses efforts vers toutes les couches de la population : un foyer pour travailleurs immigrés isolés, deux foyers pour personnes âgées, un foyer pour étudiants, une résidence sociale, un centre d'hébergement d'urgence, un habitat spécifique dans le diffus pour des ménages dont le mode de vie n'est pas adapté au logement collectif, un foyer pour handicapés adultes, une maison d'accueil spécialisée, une maison relais.
A partir de 1993, l'OPH commence à étendre sa zone d'intervention au-delà de la Ville de Sarreguemines en réalisant des logements dans la commune de Hambach, puis en 1999 à Grundviller. Les opérations hors Sarreguemines se multiplient dans les années 2000, notamment à Zetting, Loupershouse, Neufgrange, Guebenhouse et Wiesviller.
Elles aboutissent naturellement au rattachement de l'office à la Communauté d'Agglomération Sarreguemines Confluences par arrêté préfectoral du 15.10.2012.
Ce changement de collectivité de rattachement se traduit également par un changement de dénomination sociale puisque le 1er février 2013, l'OPH devient SARREGUEMINES CONFLUENCES HABITAT.
À partir des années 2000, un effort important est réalisé dans les réhabilitations de logements et dans les réhabilitations thermiques, tout en développant l'offre nouvelle.
Les années 2013 et 2014 verront la mise en service de 2 réhabilitations majeures, l'ancien couvent de Neufgrange devenu le Domaine Saint-Joseph et l'ancien hôpital de Sarreguemines devenu le Domaine du Parc.
Suite à l'adoption de la loi ELAN du 23 novembre 2018, les Offices Publics de l'Habitat de moins de 12 000 logements sont tenus de se regrouper. Afin de maintenir un bailleur social sur le territoire communautaire pour garder le lien de proximité avec les locataires et des capacités d'investissement, les élus locaux choisissent de créer une Société d'Economie Mixte pour reprendre l'activité de l'OPH.
Le 1er juillet 2021, la SEM SCH fusionne avec l'OPH, son capital social est détenu par la Communauté d'Agglomération Sarreguemines Confluences, la Ville de Sarreguemines et le groupe CDC Habitat. L'adossement de la SEM à ce groupe national qui gère plus de 500 000 logements permet de nous soustraire aux obligations de la loi ELAN.
La SEM Sarreguemines Confluences Habitat peut ainsi poursuivre les programmes de rénovation énergétique de l'ensemble du parc, développer l'offre de logement social sur le territoire et diversifier son activité sur des nouvelles formes d'habitat et des opérations mixtes.